- OSAKA
- OSAKA牢SAKATroisième ville du Japon avec 2 589 000 habitants selon les estimations de 1993, 牢saka s’est développée sur le delta de la Yodogawa qui débouche à l’extrémité orientale de la mer Intérieure, sur le littoral du Kansai (ou Kinki) dans le sud-ouest de la grande île nippone de Honsh . Dès le IVe siècle, 牢saka était la principale ville du Japon et son grand centre économique. Elle devint également une place portuaire et commerciale de première importance au cours des périodes de Nara et de Ky 拏to parce qu’elle était proche de ces capitales historiques. Choisie comme résidence par Hideyoshi, le prédécesseur des Tokugawa, au XVIe siècle, 牢saka se développa considérablement autour de l’imposant château féodal construit alors, et resta tout au long de la période féodale la grande place commerciale du Japon, y compris après l’installation des Tokugawa à Edo (l’actuelle T 拏ky 拏).C’est l’industrie textile qui fit la fortune moderne d’ 牢saka avec, en particulier, les filatures de coton, essentiellement localisées à Sennan, le long du littoral du sud-ouest avant d’être devancée par la métallurgie ainsi que par les industries mécaniques et électriques. L’industrie chimique (colorants, produits pharmaceutiques) et la sidérurgie — implantée sur un polder à Sakai — sont les autres branches principales de ce vaste complexe industriel. Le port, qui fut supplanté par celui de K 拏be installé en eau profonde, a repris un grand essor grâce à d’importants travaux de poldérisation et de dragage, et son trafic (essentiellement régional) atteint 95,1 millions de tonnes en 1992. Il est relié au deuxième pôle d’activité de la ville, Shinsaibashi: c’est le quartier de la gare où se concentrent les grands magasins et les lieux de plaisir, tout au long d’un boulevard qui constitue le centre des affaires et dont le cœur est Nakanoshima (c’est-à-dire l’île centrale), qui domine de ses imposants buildings modernes les maisons basses et les fabriques des quartiers périphériques. Au-delà s’étendent les zones industrielles dont les principales se sont développées en direction de K 拏be, ainsi les villes satellites d’Amagasaki et de Nishinomiya et, sur de vastes polders, Sakai-Sempoku et Nanko sur le port d’ 牢saka. La ville d’ 牢saka connaît des problèmes aigus en matière d’urbanisme et de circulation: les terrains deltaïques s’affaissent et les grands immeubles doivent être ancrés sur pilotis; un métro datant d’avant guerre et qui fut étendu aux banlieues ne suffit plus, et tout un réseau d’autoroutes suspendues a dû être édifié. Avec son lacis de canaux enjambés par treize cents ponts, 牢saka est une Venise japonaise, mais une Venise enfumée qui compte parmi les villes les plus polluées.Ôsakadeuxième v. du Japon (dans le S. de Honshû), grand port sur le Pacifique; ch.-l. du ken du m. nom; 2 642 270 hab. Centre d'une puissante conurbation industr.— Chât. féodal.
Encyclopédie Universelle. 2012.